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Qu'est-ce que l'isolation en cellulose ?

Les flocons de papier ou isolants cellulosiques sont des isolants bio-écologiques. Avec un coefficient de conductivité thermique ( = valeur λ = valeur lambda) compris entre 0,035 et 0,04 W/mK, cet isolant appartient à la même catégorie que les produits en laine minérale ou en polystyrène. En termes de renouvellement et de recyclage, l'isolation en cellulose obtient également de bien meilleurs résultats.

L'isolation en flocons de papier est fabriquée à partir de vieux journaux invendus ou mal imprimés. Des fibres de papier sont extraites de ces journaux au cours du processus de production. Ces fibres s'accrochent les unes aux autres et prennent la forme de flocons élastiques qui ressemblent un peu à de la ouate. Entre les fibres accrochées se trouvent de petites poches d'air. Ce sont ces espaces creux d'air stagnant qui font de la cellulose un matériau isolant.

Ce matériau isolant se présente sous deux formes.

1. La forme la plus courante est celle des flocons de papier "en vrac". Ceux-ci sont insufflés dans des compartiments creux (comme entre les chevrons et les treillis). À l'intérieur, ils forment une couche continue et enveloppent toutes les formes et pénétrations. Vous évitez ainsi les fissures et les crevasses qui entraînent des pertes d'énergie.
2. Il est également possible d'acheter de la cellulose comprimée sous forme de matelas épais. Comme la laine minérale, ce matelas peut alors être pris en sandwich entre les chevrons de votre construction de toit, par exemple.

La cellulose choisie uniquement pour ses propriétés écologiques et circulaires ? 

Vous avez déjà lu plus haut que l'isolation en cellulose se démarque des matériaux d'isolation conventionnels en termes de valeur lambda.

Mais ce n'est pas tout : 

1. Un bon contrôle de l'humidité contre les dommages aux bâtiments et les moisissures : l'isolant à base de cellulose peut absorber jusqu'à 20 % de son propre poids en humidité sans perdre ses propriétés isolantes. La cellulose convient donc parfaitement pour stocker temporairement et évacuer l'humidité existante des éléments de construction (ou toute infiltration d'humidité non désirée et absolument évitable). L'humidité dans la construction est ainsi bien régulée. Cela réduit le risque de moisissure et de pourriture dans la construction. Toutefois, malgré la capacité de la cellulose à absorber et à évacuer l'humidité, il n'est pas recommandé d'utiliser l'isolation cellulosique dans des éléments de construction humides (par exemple, un mur creux).
2. Résistance au feu : bien que les fibres de papier constituent la matière première de l'isolation cellulosique, celle-ci ne s'enflamme pas immédiatement. En cas d'incendie, l'isolation en cellulose ressemble davantage à un annuaire téléphonique qu'à du papier. De plus, une croûte protectrice carbonisée se forme sur la cellulose. Cette couche carbonisée protège donc les structures en bois et permet aux poutres en bois de sortir indemnes de l'incendie. Cette protection est encore renforcée par des additifs supplémentaires qui agissent comme des retardateurs de feu. Grâce à tout cela, la cellulose iQ3 a même une réaction au feu B-s2, d0, ce qui indique que le produit est difficile à brûler et qu'il convient certainement à un projet tel que 't Centrum.
3. Résistance aux nuisibles : la nature poussiéreuse de l'isolation cellulosique et les additifs sont gênants et repoussent donc les nuisibles et les insectes. Son élasticité et sa structure n'attirent pas non plus les rats et les souris.
4. Insonorisation : L'isolation de cellulose, comme tous les matériaux semblables à des nattes, a un bon indice d'atténuation du bruit de ± 50 dB. Elle peut donc être utilisée dans les toits et les cloisons pour atténuer le bruit ambiant. L'isolation cellulosique n'étant pas résistante à la pression, elle peut être utilisée dans les planchers creux en bois, mais elle ne permet pas d'éviter les bruits d'impact. D'autres matériaux sont utilisés pour cela, pour les planchers flottants.
5. Protection contre la chaleur estivale : en hiver, l'isolant cellulosique retient bien la chaleur et, pendant les périodes chaudes, il la garde plus longtemps à l'extérieur. Le déphasage désigne le temps nécessaire à la température (extérieure) pour pénétrer dans un matériau isolant. Par exemple, pour une même épaisseur d'isolant, la cellulose met beaucoup plus de temps que la laine de verre, par exemple, pour que la chaleur ou le froid atteigne l'intérieur de la maison. En d'autres termes, avec la cellulose, la chaleur estivale ne pénètre pas tant que la température extérieure n'a pas baissé, et la ventilation nocturne peut être activement utilisée. Il y a bien sûr un bémol à cela : l'effet est moindre que celui d'un bon ombrage, en évitant les fissures et les crevasses,... De plus, pendant les vagues de chaleur où les températures restent très élevées la nuit, l'effet est quelque peu atténué.
6. Polyvalent : l'isolation en cellulose peut être utilisée pour l'isolation intérieure et extérieure dans les nouveaux bâtiments et les rénovations. Elle convient aux toits, aux murs et aux planchers (de grenier). À 't Centrum, la cellulose iQ3 est utilisée pour les murs préfabriqués à ossature bois (voir ci-dessous).
7. Respectueux de l'environnement et durable : comme le matériau isolant en cellulose iQ3 est composé à 90 % de déchets de journaux et que le nombre d'additifs est très limité, l'impact sur l'environnement pendant le processus de production est minime et beaucoup de déchets et de nouveaux matériaux sont économisés. Nous avons évoqué les autres avantages écologiques ci-dessus.